PIERRE STERLÉ - ANNÉES 1960
RARE ET GRAND CLIP FLEUR EXOTIQUE
La fleur est représentée au naturel. Les pétales ourlés sont pavés de diamants taille brillant ainsi que le pistil entouré de chaînettes. Les feuilles sont serties d'émeraudes calibrées. Monture en or jaune 18K texturé. L'arrière est ouvragé avec le même soin de nervures sur un fond d'or texturé.
Poids brut : 53,13 gr. (manque une des épingles).
Dimensions : 9,5 x 6,8 cm.
Écrin Chaumet.
Référence : Viviane Jutheau de Witt, "Sterlé Joaillier", Paris 199 Éditions Vecteur.
Marguerite de Cerval, "Dictionnaire du bijou, Paris 199 , Éditions de l'Amateur.
Jean-Jacques Richard, Bijoux et pierres précieuses, site internet pour une jolie étude sur Sterlé.

PIERRE STERLÉ ET LE BIJOU DEVIENT UN OBJET D'ART

Il n'est pas si courant qu'un joaillier de renom transforme ses œuvres
en objet d'art. Pierre Sterlé aura réussi cette subtile association tout
au long de son œuvre. Il est tout d'abord installé dans le quartier de
l'Opéra à Paris, ce qu'illustre son poinçon de maître avec la façade
de Charles Garnier encadrée d'initiales. Qu'il soit bijoutier d'or ou
joaillier de diamants, Pierre Sterlé animait ses bijoux, en un motif il y
a toujours un mouvement, un arrêt sur l'image. La fleur exotique que nous présentons est bien “décoiffée” par le vent, le mouvement est là, figé dans ses matières précieuses. Un critique de l'époque disait que Pierre Sterlé réinventa l'art de torturer le métal. Citons la grande Colette, l’écrivain et fidèle cliente, “Pierre Sterlé…
où l'abstrait dans une audacieuse modernisation du baroque”.

A diamond, emerald and 18K yellow gold brooch by PIERRE STERLE, circa 1960.
Gross weight : 53,13 gr. (one pin missing).
Dimensions : 9,5 x 6,8 cm.
CHAUMET Box.
Reference : Viviane Jutheau de Witt, "Sterlé Joaillier", Paris 199 , Éditions Vecteur.

PIERRE STERLE AND THE JEWEL BECOME AN ART OBJET

It is not so common for a renowned jeweler to transform his works into art objects. Pierre Sterlé has succeeded in this subtle association throughout his work. First of all, he was established in the Opera district of Paris, as illustrated by his master mark with the façade of Charles Garnier framed by initials. Whether he was a gold or diamond jeweler, Pierre Sterlé animated his jewelry, in a motif there is always a movement, a pause in the image. The exotic flower that we present is well "disheveled" by the sale, the movement is there, frozen in its precious materials. A critic of the time said that Pierre Sterlé reinvented the art of torturing metal. I cannot help quoting the writer, the great Colette, a faithful customer, "Pierre Sterlé... where the abstract in a daring modernization of the baroque".